Organes: Sarcomes - Spécialités: Autres (cryothérapie, radiofréquence, homéopathie,...)

Étude IPIAP-STM : étude de phase 4 évaluant les interactions entre une chimiothérapie avec de la doxorubicine et de l’ifosfamide et l’aprépitant chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localisé, en récidive locale ou métastatique. Les sarcomes des tissus mous sont une forme rare (1 à 2 %) de cancers. Ils peuvent se développer au niveau de n’importe quelle localisation anatomique, majoritairement au niveau des membres. On retrouve beaucoup de types différents de tissus mous dans tout le corps, dont le tissu graisseux, les muscles, les tendons, les ligaments et les vaisseaux sanguins. Les tissus mous accomplissent de nombreuses fonctions dont les principales sont de soutenir, de protéger et de relier les tissus et structures du corps. La doxorubicine et l’ifosfamide sont des agents de chimiothérapie ayant des propriétés anticancéreuses qui bloquent la synthèse de l’ADN de la tumeur. L’aprépitant est utilisé dans la prévention des nausées induites par une chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer les interactions entre une chimiothérapie avec de la doxorubicine et de l’ifosfamide et l’aprépitant chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localisé, en récidive locale ou métastatique. Tous les patients auront un examen clinique complet, un bilan biologique standard et une évaluation tumorale puis recevront une chimiothérapie avec de la doxorubicine par voie intraveineuse (IV) en association avec de l’ifosfamide en IV du premier au troisième jour. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à 4 à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. À partir de la deuxième cure, les patients ayant eu des nausées lors de la première cure recevront de l’aprépitant par voie orale à forte dose le premier jour puis à faible dose pendant 2 jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à la fin de la chimiothérapie en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients n’ayant pas eu de nausées durant la première cure continueront la chimiothérapie sans traitement additionnel. Une évaluation médicale comportant un examen clinique, un bilan biologique et des prélèvements sanguins sera réalisée durant chacune des cures. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à 4 à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis durant les 2 premières cures de traitement, jusqu’au premier jour de la troisième cure au plus tard.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

OS 2006 : Essai de phase 3 randomisé évaluant l'efficacité de l'adjonction d'un traitement par zolédronate (Zometa®) au traitement classique associant chimiothérapie et chirurgie, chez des patients, adultes et enfants, ayant un ostéosarcome. [essai clos aux inclusions] Le traitement des ostéosarcomes (tumeurs des os) comporte une chimiothérapie et une chirurgie pour enlever la tumeur. Le but de la chimiothérapie est de faire diminuer la taille de la tumeur, facilitant la chirurgie et d’agir sur des cellules qui auraient diffusé à partir de leur site initial. L’objectif de cet essai est de montrer si l’association d’un médicament, le zolédronate (Zometa®), au traitement habituel permet de diminuer les risques de rechute. Les patients seront traités avant l'opération par une chimiothérapie de 13 semaines suivie de l'exérèse chirurgicale de la tumeur puis après l'opération, par une chimiothérapie de 3 à 6 mois. Au moment de l'inclusion dans l'essai, les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Dans le premier groupe, les patients recevront 10 perfusions de zolédronate à 4 semaines d'intervalle, 4 avant l'opération et 6 après l'opération. Dans le deuxième groupe, les patients ne recevront pas de zolédronate. Le type de chimiothérapie sera déterminé en fonction de l'âge du malade et du choix des médecins. Après la fin du traitement, cette surveillance comportera des radiographies du thorax tous les 2 à 4 mois pendant 5 ans puis tous les ans jusqu’à 10 ans du diagnostic et une surveillance de l’état local par le chirurgien à une fréquence variable en fonction du type d’opération qui aura été faite.

Essai clos aux inclusions